Est-ce que c’est possible de réparer soi-même facilement son téléphone cellulaire avec la batterie qui se détériore ? La réponse devrait être oui, non ? En effet, de plus en plus de fabricants d’appareil électroniques, voitures, tracteurs, etc. rendent cette tâche de plus en plus ardue. Ils restreignent l’accès à des outils, logiciels et guides qui vont permettre d’ouvrir, réparer, modifier et débloquer nos appareils. Pourquoi donc ? Car cela permet de garder un contrôle sur votre appareil après l’achat et de faire des profits sur des réparations, entretiens ou même l’achat d’un nouvel appareil. C’est ici que le Right To Repair, ou Droit à la réparation, intervient. Ce mouvement vise à donner le droit aux consommateurs de réparer ou modifier nos propres appareils électroniques. De plus, ces revendications ont pour but de forcer les compagnies tel qu’Apple ou John Deer de rendre leurs produits plus faciles à réparer, de fournir de la documentation ou des outils. Que peut-on faire pour que ces lois soient mises en place ? Il faut en premier parler à nos députés de la situation, ou on peut aussi soutenir les fabricants qui supporte ce mouvement comme Dell ou Lenovo, car voter, c’est aussi voter avec son portefeuille. Aussi, le droit à la réparation encourage les petites entreprises indépendantes de réparation puisqu’il permettra à n’importe qui de réparer, donc d’en faire des profits. Cela veut dire aussi que les prix vont être compétitifs, ce qui est toujours meilleur pour le consommateur ! Finalement, ce mouvement législatif vise aussi l’environnement, en donnant une deuxième vie ou en allongeant la durée de vie des appareils, ce qui limite la production de nouveaux appareils ou de jeter les anciens.